Un homme qui fait partie des murs, une esthéticienne en panne, une employée de bureau qui a perdu ses clefs, un routier nostalgique et une co-voitureuse en transit se retrouvent bloqués dans un snack, au lieu d’y passer le temps d’avaler un paquet de chips et d’y boire un café.
Cette oasis routière devient le théâtre de leur rencontre et rallume les rêves éteints. Des portés acrobatiques extrapolent leurs relations et révèlent les désirs enfouis à la lumière des néons, au son d’une machine à café surprenante et d’un sèche-main excessif.
Empruntant au cinéma comme à la peinture d’Edward Hopper, A snack to be est une ode à l’imprévu.