Pendant que vous croyez regarder les jongleurs, c'est eux qui vous observent. Au fil des processions, l'espace public se transforment en terrain d'investigation anthropojonglique. Entre recherche et art, le collectif vient créer une dissonance dans le(s) quotidien(s), par une observation participante, dans laquelle acteurs et spectateurs se déplacent de leurs trajectoires, et de leur manière d'être au quartier.
Produire une dissonance dans l'harmonie du monde, ériger de grandes fêtes pour de toutes petites choses et se dire qu'il n'y a rien de mieux à faire pour le moment, se laisser perdre dans l'instant, jouir de faire se dévier des trajectoires, pour s’acharner à résister à la chute. Se dire que quand ça tombe, il suffit de ramasser et la vie continue.