C’est avec une certaine auto-dérision que le thème de la colère et son lot de situations clownesques sont abordés ici.
Le personnage central, un acrobate, dialogue avec un plancher qui va lui servir de défouloir, de confident puis de tremplin. En définitive, cet homme cherche à s’occuper de lui même, à se soigner lui même, reprendre pied sur de nouvelles fondations. Le parquet, personnifié, lui répond, émet des sons. Il s’en suit une course poursuite avec le son qui se déplace, comme un jeu de cache-cache dans une architecture sonore, où l’on ne sait pas qui dirige qui.