« Cry me a river » a pour point de départ la tradition des pleureuses de Carélie, en Finlande. Ces chants improvisés se pratiquant seul ou collectivement donnaient un cadre au lâcher-prise. Marquée par le fait que notre société moderne semble avoir oublié les rituels de partage des émotions ou de juger celles-ci comme faiblesse, Sanja Kosonen souhaite s’emparer de la thématique des pleurs pour explorer la rivière profonde de l’être humain, son humanité, son absurdité et sa maladresse devant ses propres émotions.