Une petite bande de clowns enfarinés traverse la vie, dérisoire face à l’étendue de l’espace et du temps. Les péripéties de ces clowns donnent à voir quelque chose d’une vie enfouie, ineffable et réjouissante, surgissement d’un monde ébouriffé venu des confins de l’enfance.
Dans la farine invisible de l’air, c’est un chœur de clown dont les pieds sont dans la farine et la tête dans l’air, ou peut-être bien l’inverse, c’est l’âme de la dinguerie poétique des clowns et le pendant bien concret du travail des corps et des objets.