« Un pas après l’autre
Avance, avance, avance »
Ces vers, Rafael de Paula les adresse aux sans-terre, déracinés comme lui. De cette histoire, naît une danse rituelle : Ikuemän, qui signifie marcher dans la langue des Kayapos. Sur les mâts, érigés vers les cieux, leurs danses claquent tel un cri à la vie. Rafael de Paula et ses compagnons du « Chaos » font du déracinement et de la perte de repères, la source de leur puissance. Déterrant pas à pas un poème migratoire.