Deux cousines, l’une devenue mât-chiniste, l’autre devenue soprano, viennent raconter l’histoire de Carmen qu’elles écoutaient en boucle sur un électrophone quand elles allaient petites chez leur grand-mère. C’est un mariage mixte, mais qui marche si bien. Parce que comme au cirque, tous les pas de Carmen sont potentiellement mortels. Parce que la voix lyrique est tellement toujours sur le point de se briser que celle qui la porte est une funambule. Carmen, c’est le cirque incarné.