Comme si dire les choses à l’envers révélait l’endroit… Il n’y aura pas de carnaval dans Liesse(s). Contrairement à ce qu’on pourrait croire. Il n’y aura pas de masques dans Liesse(s). Mais des visages nus. Il n’y aura pas de personnages, ni d’histoires dans Liesse(s). Mais des silouhettes lointaines en proie à des situations : pas de mots, mais des corps qui inventent sans nostalgie, les coutumes de demain, qui s’amusent des us d’hier. Des corps sur le seuil d’un monde où tout sera… Il n’y aura pas de soleil dans Liesse(s). Car Liesse(s) est un spectacle nocturne, un spectacle de l’entre deux jours : un spectacle à la fois, réflexif vis-à-vis de lui-même, et en retrait relatif vis-à-vis du monde agité qu’il observe, dans le calme inquiétant de la nuit.